mercredi, août 09, 2006

The Elder Scrolls IV : Oblivion... Hyper contrôle.


Aujourd'hui, j'ai vachement envie de parler de The Elder Scrolls IV : Oblivion mais je n'ai pas vraiment le temps et puis, avouons-le, je ne sais pas très bien par quel bout commencer.

Je connaissais la série Elder Scrolls de nom, mais comme je n'arrive pas à jouer sur PC (Half-Life étant l'exception qui confirme la règle), j'ai vraiment découvert cette série avec la sortie de The Elder Scrolls III : Morrowind sur Xbox. Mais une actualité chargée au moment de sa sortie a fait que je n'ai pas eu de temps à consacrer à ce jeu et que finalement je n'y ai toujours pas joué vraiment (je me suis contenté de l'essayer durant une paire d'heures). Je suis donc passé directement sur Oblivion en version Xbox 360 sur lequel j'ai passé une soixantaine d'heure sur la version PAL FR avant de le recommencer à zéro sur une version PAL UK parce que, exception faite de Beyond Good & Evil, je déteste jouer en français.

Après 4h32 passé sur la version PAL UK, je me suis fait la réflexion suivante : Oblivion est en fait une succession de petites choses qui, mises bout à bout, forment quelque chose énorme.

Pour ma part, je ne crois pas avoir déjà rencontré une telle liberté dans un jeu. Et je comprends très bien pourquoi tant de joueurs, formés à l'école japonaise, n'aiment pas Morrowind ou Oblivion. Ce sont des jeux qui peuvent être terriblement déstabilisants puisque finalement ils simulent une véritable existence virtuelle dans un univers d'Heroic Fantasy appelé Tamriel, une sorte de Terres du Milieu. Et comme dans une véritable existence humaine, la connaissance de l'univers de jeu se fait par un enchaînement de petites choses qui forment le tissu d'une expérience.

C'est très étonnant car la relation au jeu s'en trouve modifiée. On est plus dans un jeu vidéo, on est dans une vie parallèle, une vie à nous que l'on aurait choisi comme on a choisi la classe, la race ou le signe astrologique de notre avatar. Une vie dans laquelle nous aurions une sorte d'hyper contrôle sur notre destinée.
C'est à tel point que je me demande si l'impact de jeux comme Morrowind ou Oblivion a vraiment été mesuré. Moi-même, en écrivant, je sens que je n'ai pas le recul nécessaire pour en parler.